Sur les traces de son passé

Messages : 14 Date d'inscription : 23/08/2010 Localisation : Venise

Le réveil fut dur,allongée sur le lit dans la chambre qu'elle avait loué,Marella essayait de retrouver des bribes de sa vie.Les images qu'elle voyait étaient confuses et brouillées.La tête calée sur l'oreiller en plume d'oie, elle regarde vers la fenêtre où le paysage montagneux se dessine. Elle n'avait pas souvenance de cette ville, l'aubergiste lui avait dit se trouver à Chambéry, elle sait qu'elle n'est pas d'ici, mais pourquoi y est elle?comment est elle parvenue juqu'ici?Elle se redresse et cherche quelque chose qui pourrait la guider, aucunes marques sur ses bras.Elle remonte le bas de sa robe rien au niveaux des jambes, sa robe est intacte ce qui lui fait dire qu'elle n'a pas été malmené.

Sur une chaise, se trouve son petit sac de voyage, elle se redresse, sort du lit et l'attrape.Elle deverse le contenu sur le lit.Quelques objet personnels s'étalent, brosse à cheveux, petit miroir à main, rien qui ne puissent l'aider.Elle se laisse retomber sur le lit, l'esprit encore plus perturbé.

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Elle se leva et se prépara à sa toilette prenant le brot d'eau fraîche qu'elle versa dans le cuvette en porcelaine.Ses mains plongérent dans l'eau qui se mit à onduler, rejoignant ses mains elle se pencha et se mit à se mouiller le visage.L'eau lui fit du bien, elle se regarda dans le miroir accroché devant elle.Elle remit une forme à sa chevelure. Ses ablutions finis elle prit sa bessace et sortit de la chambre refermant à clé par précaution.Tout en glissant la clé dans sa poche, elle descendit les escaliers qui menaient vers l'auberge. Des regards curieux se tournérent vers elle, elle fonça vers la sortie et se retrouva vite dehors.Son regard chercha quelle direction prendre, mais pour aller où? voir qui?

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Elle déambulait dans les rues étroites et tristes, aucunes vies semblaient habiter la ville.Bien qu'elle pouvait apercevoir de la lumiére se diffuser derrière les fenêtres des habitats.Parfois un chien aboyait suivi par un autre celà lui mettait la chair de poule. Elle ne s'était pas sentie autant perdu depuis des lustres...

Aprés avoir été avertie par ses petits espions, il retrouve la trace de la femme. Il sa capuche pour ne pas qu'on le reconnaisse et se mit à la suivre discrètement, se cachant quand il pensait qu'elle regarderait dans sa direction. Puis il se décida à la suivre normalement,mais avec un peu de distance.
Sa capuche ne le gêner nullement et empêcher la femme de voir son visage. Il attendit sa réaction.

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Ses pas l'enfoncent par les traboules, tel un labyrinte dont elle ne trouve pas la sortie.Elle grimpe des escaliers et se retrouve dans des rues dénivelées et étroites.Une drôle d'impression la gagne, malgré que tout semble endormi, elle a l'étrange sensation qu'une présence est non loin d'elle.Elle se retourne à plusieurs occasions mais ne distingue rien.Haussant les épaules, elle reprend son cheminement.Elle ressert le col de sa cape sous le vent glaciale qui se léve.Le sifflement du vent lui taquine les oreilles, elle stoppe son avancée, reste sans un mouvement et tend l'oreille. Des pas sourds se font plus disctincts, ils semblent se rapprocher d'elle.Elle tourne le visage vers sa droite et perçoit une silhouette, elle recule jusqu'au pan de mur qui lui bloque toute sortie.Sa main, fouille dans son sac, elle sent le froid de la lame contre sa peau et referme sa main sur la manche de son poignard.

Il s'approcha de la femme, il la vit mettre sa main dans son sac. Elle a une arme. Il souria, son visage cacher sous la capuche. Il s'arrêta à quelques pas et lui dit d'un ton sérieux:

Que faites vous ici, à traîner dans ses ruelles dangereuses. Ce n'est pas un endroit pour une jeune dame comme vous.

Il attendit sa réponse.